Danse populaire de ronde, le Côco est traditionnellement accompagné d'un chant et d'instruments de percussions comme le pandeíro, le ganza. Le rythme est marqué par des claquements de mains et le claquement des sandales en bois sur le sol.
Son origine serait liée au travail des noirs de Palmares, occupés à la tâche de casser les noix de coco, créant un chant rythmé par la cadence des pierres coupant le fruit. On reconnaît aussi une influence indienne à sa formation, dans la disposition chorégraphique de ses danseurs, formés en ronde avec un soliste en son centre. Présentant une multitude de variétés, les Côcos peuvent prendre le nom du lieu où ils sont exécutés (Côco de praia : Côco de plage, Côco de usina, etc.), des instruments utilisés (Côco de ganza, Côco de zambê, etc.), de la forme de ses textes (Côco de 8, Côco de 10).
Du point de vue musical, les Côcos se présentent généralement en mesure de 2/4 ou 4/4, en une forme couplet/refrain, un couplet chanté en solo et le refrain en coeurs, en réponse au soliste appelé "Tirador de Côco" ou "Coqueiro".
Connu depuis la seconde moitié du 18e siècle, le Côco était dansé dans les salons d'Alagoas et du Paraíba, accompagné de la cithare.
Traditionnellement, la danse est présente lors de la construction de maisons en boue et en paille. Le propriétaire de la maison invite les gens de la communauté à un Côco, pendant que les gens dansent, chantent, la boue est tassée par les pieds battant le sol. |
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