D'habitude cantonnés à exercer leur culte, à danser et à jouer dans leur "terreiro", les adeptes expriment alors dans la rue leur amour pour les Orixas (divinité du candomblé). Le terme Afoxé vient du Yoruba "afose" et exprime la force de la parole, de l'oration. Avant d'être intégré à la langue portugaise, Afoxé aurait signifié, dans les rituels, un ordre d'arrêt.
Le cortège utilise alors des instruments comme l'atabaque, l'agogo, le xequeré (ou abé à Recife). Les membres chantent en portugais et en dialecte Yoruba ou Nagô. Le rythme joué est généralement l'Ijexá.
Le plus grand Afoxé est à Salvador de Bahia : os Filhos de Gandhy. Fondé en 1949, "les fils de Gandhy" prônent la paix et rendent hommage au grand leader indien Mahatma Gandhi. Ils composent un cortège de 7000 hommes tous vêtus du même costume blanc.
Dans le Pernambuco, les afoxés réapparaissent fin des années 70, avec le Mouvement des Noirs Unifiés, comme une façon d'unifier la population autour de la musique et de combattre le désarmement.
Il existe actuellement plusieurs afoxés à Recife-Olinda : Alafin Oyó, Oxum Panda, Ilê de Egbá, Oya Alaxé... Les instruments ulitisés sont l'atabaque, l'agogo, l'abé, la (ou le) timbal...